La fertilisation de précision pour répondre aux enjeux de la culture du maïs
La fertilisation de précision émerge comme une stratégie clé pour accroître les rendements du maïs tout en préservant les ressources naturelles. Cette méthode cible les besoins spécifiques en azote, phosphore et soufre de chaque parcelle, grâce à des technologies avancées telles que la cartographie des sols, les capteurs et les drones. Plutôt que de répandre uniformément les engrais, elle les place précisément au plus près des racines, 5 cm en dessous du semis et décalé de 5 cm, là où ils seront utilisés en temps voulu par les pieds de maïs, réduisant ainsi le gaspillage et la pollution. Entre le stade 3 et celui de 8 à 10 feuilles, il est possible d’apporter du phosphore, soit sous forme soluble, soit comme DAP, jusqu’à une quantité de 45 kg/ha. Si une application de potassium est également nécessaire, il est recommandé d’utiliser une forme binaire PK ou ternaire NPK, jusqu’à une quantité de 135 kg/ha.
Il ne faut pas non plus négliger le soufre car il demeure essentiel à la santé des plantes et à la qualité des récoltes, en permettant la fixation de l’azote dans les protéines. Ces approches innovantes, combinant les dernières technologies et une connaissance fine des besoins spécifiques des plantes, offrent un moyen concret de répondre aux défis agricoles modernes tout en préservant l’environnement.