L’azote au centre de la qualité des pommes de terre
Le pilotage de la fertilisation azotée des pommes de terre est assez délicat. Notamment, car contrairement à d’autres cultures, l’excès d’azote peut être plus préjudiciable qu’un léger manque. En effet, un excès d’azote peut à la fois dégrader le rendement et la qualité. Un apport excessif d’azote ralentit la maturation et stimule la production de biomasse foliaire. Cela accroît l’humidité à la base de la plante et le risque de maladies. Par ailleurs, cela affecte aussi les calibres. Pour autant, les besoins en azote d’une culture de pomme de terre sont bien réels. Ces besoins dépendent aussi de la variété qu’il faut prendre en compte dans le calcul de la dose à apporter. Pour optimiser la fertilisation azotée, il est ainsi conseillé d’apporter 70 % de cette dose totale d’azote estimée dans un premier apport, et de n’apporter le solde de 30 % restant qu’au début de la tubérisation. Un test de chlorophylle à cette période sera utile pour ajuster au mieux ce deuxième apport.